28 novembre 2005

Crescendolls
La colloc commence à me peser un peu. J'aimerais bien avoir mon chez moi, avec un banc de muscu et un lit de 140. Matt traverse une nouvelle phase mystique, il veut vivre "in the truth of Jesus Christ", ce qui le pousse à l'abstinence. Mais l'autre dimanche, il était très malheureux parce que sa bonne copine Clare lui a fait un "hand job" et comme "I hadn't come for three weeks, i came and came and came", le pauvre avait presque les larmes aux yeux.

Louis est très sympa, mais ça dépend surtout de l'heure à laquelle on se croise. Après 20h il est super bavard, avant 19h il me calcule même pas. Louis boit environ une bouteille de rouge par jour. Et c'est même pas du Bordeaux, quel manque de goût. Son contrat va bientôt se terminer, il va falloir en trouver un autre, c'est un peu chiant de pas voir au delà de 6 mois. Sa copine lui manque, elle est si loin, l'Afrique du Sud, c'est pas le Nord pas-de-Calais. Mais ça, il n'en parle qu'après 20h.
Je suis tranquillement en train de ne pas tomber amoureux de Pauline, mon corps me dit vas-y fonce, ma tête me dit stooooop, je me dis que notre histoire ressemble à l'Everest par la face Nord en hiver. Dude where's my helicopter ?

27 novembre 2005

Phoenix
"Our deepest fear is not that we are inadequate. Our deepest fear is that we are powerful beyond measure. It is our light, not our darkness that most frightens us.

We ask ourselves "who am I to be brilliant, gorgeous, talented and fabulous?" actually, who are you not to be ? You are a child of God. Your playing small does not serve the world.

There is nothing enligthened about shrinking so that other people won't feel insecure around you. We were born to make manifest the glory of God that is within us. It is not just in some of us ; it is in everyone.

And as we let our own light shine, we unconsciously give other people permission to do the same. As we are liberated from our own fear, our presence automatically liberates others."

Nelson MANDELA (merci Pauline)

26 novembre 2005

Burnin'
Voilà, c'est fini. On va pas se dire au revoir comme sur le quai d'une gare. 250 pages pondues ces 6 derniers mois. Voilà, c'est fini, putain, c'est bon d'avoir fini. Je tournerai définitivement la page de cette vie de merde, mais insouciante, quand j'aurais trouvé mon boulot de rêve.

Du coup, ma semaine de 40 heures me parait horriblement vide, et je compte bien reprendre une véritable activité cérébrale sous peu : au choix, apprendre l'espagnol, la philosophie, la musique ou les beaux-arts. J'en ai marre d'avoir autant de conversation et d'entregent qu'un Néandertalien anémique (et qui a oublié son H). Est-ce qu'on peut apprendre à passer pour un mec cool en soirée ?

J'ai appris il ya deux semaines que la France avait remporté un contrat de construction navale d'une valeur de 6 mds d'euros. On va construire des frégates.. Le truc qui vaut déjà pas grand chose à la bataille navale.. "Il faut construire l'Europe de la Défense". Mal à dormir parce que je sens bien que les vikings planifient une nouvelle invasion de l'Europe par la mer.

Enfin bon, c'est vrai que j'aurai préféré un projet d'avenir, 6 mds dans les biotechnologies, ça ferait pas de mal, mais bon, on va pas trop se plaindre quand même, grâce à nos amis banquiers, ces 6 mds vont se transformer en 10 mds sous forme de crédits à la conso, parce que Yannick le Morvan et Gaëlle Kervella, comme ils ont du boulot pour les 3 prochaines années, ils vont acheter une Scenic et faire un bébé. C'est la fête, fais péter le chouchène et hop Alan Stivell à fond les manettes.

Et heureusement que Gaëlle et Yannick forniquent en Bretagne, parce que grand-forniquer en Grande-Bretagne et y faire un enfant revient à : £166 000 (jusqu'à ses 21ans, université incluse). L'étude de la société Liverpool Victoria est citée par Metro London de vendredi, mais l'article ne dit pas si les sommes sont actualisées ou pas et ne précise pas non plus à quelle hauteur les parents financent cette somme de leur poche. £166 000, un gosse ! £166 000 ! Demain je cours me faire ligaturer la bite.

02 novembre 2005

Le mot du jour
Malingre
: adj. vieilli. "Qui est de constitution et d'apparence chétives, délicates" (source ici).


Exemple : Ce congre n'est pas très malingre.

Bon, c'est pas tout ça, je vais laisser ce blog en chantier (..."je m'appelle Teuze" hi hi, copyright Jean Roucas) pendant 15 jours, et autant dire que c'est pas pour taquiner la truite.